Devant la plus calme des mers
1/25/20239 min read
Devant la plus calme des mers, sur le plus calme des continents, loin des activités de l’homme, la mort attendait. Immobile, ses orbites roulaient d’un bout à l’autre du panorama. Son haillon, brimbalé par le vent marin, semblait être une trainée serpentent paisiblement autour de la dame squelette. Sa noirceur occulté la lumière de façon à ce qu’aucune créature ne puisse perturber sa quiétude. En effet, bien que son crane ne laissait pas transparaître d’émotion, elle semblait trouver une paix infini dans le calme du lieu. Assise fasse à l’écume, elle contemplait l’horizon à la manière d’un chat fixant le vide. Pourtant elle atteignait la plénitude, du moins jusqu’à un certains point.
Si son coin de paradis était dépourvu de vie, ce n’était pas le cas du monde, et cela la troubler grandement. Une espèce en particulier venait lui causer des maux de tête. Celle qui avait conscience de l’existence de la faucheuse : les humains. Ces derniers avaient les jambes qui se liquéfié, à son approche. Ils devenaient pâles quand ils l’apercevaient. Face à ce dégout, la mort avait débuté sa réflexion. Elle voulait comprendre pourquoi elle été toujours rejeté par ses drôles de mammifères. Elle se fichait bien de la compagnie que ses derniers pouvaient lui apporter, des inventions qu’ils produisaient ou des art qu’ils affectionnaient tant. Elle, aspirait juste à la tranquillité. Quand elle ne devait faucher personne, elle tentait de percer le mystère de cette folie propre à l’homme. Mais toujours en vain.
Lassé de son incompétence et soucieuse de sa quiétude, elle prit une décision le prochain homme qu’elle aidera à mourir devra répondre de l’irraison de son espèce. Il devra lui rendre des comptes, c’était décidé. Sur cette nouvelle résolution, elle reparti faucher les créatures qui attendait leurs fins. C’était une courte journée pour elle, a peine quelque proies dévoré par si, quelques victimes de Darwin par là. Il faut dire que le genre homo, dans sa quête de confort et son besoin maladif de vaincre ce qui l’entoure avait déjà tuer la plupart des bêtes existantes. Durant le « réchauffement climatiques » comme ils appelaient cette période, la mort croulait sous le travail, mais aujourd’hui. La nature est si faible est déséquilibré qu’elle ne parvient pas à renouveler son stock d’être vivant.
Puis le moment arriva, elle devait allez voir un humain. Une femme avait perdu le contrôle de son véhicule et avait percuter un poteau. La faucheuse ressentit presse de l’excitation en se rendant sur les lieux. La femme avait été expulsée de son véhicule et projeter dans la vitre d’un commerce, elle était maintenant coincée sous un établi. Le choc embrassa l’essence du véhicule qui embrassa le magasin, ralentissant considérablement l’avancer des secours.
Quand la victime aperçu cette silhouette approché, le cocktails de substance présente dans son cerveau et le choc déboussolant l’empêchait de se poser des questions sur l’identité de l’individu. Malgré tout cela, une sueur froide coula le long de son dos laissant un présentiments germer dans son esprit. Quand le pompier qui courait vers elle ralentissait jusqu’à ce que son action soit parfaitement suspendu. Quand en parallèle de cela la douleur diminua de plus en plus laissant place à une fatigue insurmontable. Elle comprit que son heure était venue et n’avait plus la force de lutter. Seulement, elle ne l’entendait pas ainsi. La reine des morts tenta de prendre une voix rassurante (ou du moins peu effrayante) afin d’entamer un dialogue avec l’humain. Tandis que ce dernier aller sombrer dans le sommeil éternelle, elle lui dit :
« Humain, un instant je vous pris »
Sa voix était calme et posée sans, amitié mais sans haine. La mourante sorti peu à peu de sa torpeur mortuaire, elle avait conscience de s’adresser à la mort. Mais c’est à ce moment précis qu’elle réalisa l’ampleur de la nouvelle, et surtout tout ce que cela impliquait. Ses jambes, toujours entravé par l’étale, se raidir par un réflexe animal. En vain, elle était toujours immobile. Elle s’agit de plus de tentant de se dégager et de s’enfuir. Sa pensée, à l’image de ses jambes, était entièrement paralysé et n’obéissait qu’à l’instinct primaire d’un enfant ayant son premier contact avec la mort. La mort devant se spectacle navrant dit un ton exaspéré et navré.
« Voilà, c’est exactement ça. »
Elle frappa le sol à l’aide du pied de sa faux. Et cria d’une voix démoniaque semblant être celle du mal même.
« ASSEZ ! »
D’un coup la souffrante arrêta tout mouvement et semblait attentive à son interlocutrice. Il est impossible de dire si elle été victime d’un sort lancé par la mort, ou si elle été simplement captivé par l’autorité naturelle qui émanait de la faucheuse. La maîtresse du dialogue repris alors la parole de la même voix neutre dont elle avait fait preuve plus tôt.
« Pourquoi réagissais-vous toujours ainsi ? Pourquoi êtes-vous si hostiles à mon approche ? »
D’abord obnubilée par la mort, la femme resta bouche bée et s’écria d’une voix tremblotante et pleurnicharde.
« Vous vous êtes la mort ?
- de toute évidence »
Répondis l’interrogatrice
« Alors vous devez comprendre notre peur de vous ? vous êtes la fin de tout ! Vous semez la désolation à travers les époques, après votre passage il ne reste rien. »
L’impératrice de l’au-delà utilisa sa faux pour relever la croix qui servait de pendentif à la femme puis rétorqua
« Pourtant vous avez créer une multitude de religion prônant toujours la promesse d’un paradis pour vous accueillir ? Êtes-vous tous mauvais au point de vous promettre aussi la damnation ?
-Je ne sais pas, je suppose qu’aucune fois n’est réellement inébranlable. Pitié laissez moi vivre, je vous en supplie !
- Mais pourquoi as-tu à ce point peur de moi, si tu y crois et que tu n’as rien fait de mal ?
- vous avez raison je suppose, mais dites-moi. Pensez vous que j’irai au paradis ?
-…
- je suis donc condamner à l’enfer
- Je suis navrée de te l’apprendre, mais ces concepts n’existent pas. Le principe d’éternité est l’opposé de ma fonction. »
A ces mots, la femme qui commençait pourtant à se calmer fut saisi d’angoisse, après avoir tenté de rassembler ses pensée elle constata alors.
« Si ce que vous dites est vrai, alors rien n’a de sens. Il ne sert à rien de construire quoi que soit, tout tombera en poussière tôt ou tard.
-En quoi est-ce un tort ?
- Quel est l’intérêt de créer si c’est pour que cela soit détruit ensuite ?
- Êtes-vous tous persuadé que sous prétexte d’éternité toute ce que vous créez durera à jamais ?
- Non bien sûr que non, mais on se sent plus serein, on à l’impression de faire parti de quelque chose de plus grand. On à l’impression d’exister de façon plus pleine.
- L’existence est-ce forcément ce qui existera à jamais ? Il me semble plutôt que c’est le fait d’avoir exister qui défini ce qui ce qui existe ou non.
- Peut-être mais …
- Et de plus, apprécierais-tu toujours un repas qui ne finirait jamais ? Lorsque vous pensez vous injectez du bonheur sous forme de drogue, ne finissent-t-ils toujours pas par devoir augmenter la dose jusqu’à ne pouvoir être heureux malgré n’importe quel effort ? Il en sera de même pour la vie, soit en sure. »
Le désespoir de la femme laissa rapidement place à l’opportuniste quand ces mots atteignirent ces oreilles.
« Comment peux-tu en être sur ? Tu tue tout ce qui est, tu n’as aucun moyen de savoir l’effet de l’éternité. »
La mort perçu l’ironie de cette remarque. Elle, condamné vivre éternellement afin de pratiquer sa besogne. Elle décida alors de lui montrer le malheur constant que représente l’éternel :
« Dans ce cas, vérifions ensemble mon hypothèse. Je te condamne à vivre. Tu ne pourras mourir d’une quelcuonque façon, tu traverseras les époques en me prouvant mon tort. Mais si tu souhaite mourir un jour, tu prouveras que ton espèce est insensé et confirma ma théorie »
La jeune femme allait la remercier, pleurant de joie, mais elle se sentait sombrer dans un profond sommeil. Au fur et à mesure que la mort marchait au loin, le pompier continuait peu à peu son mouvement précédemment suspendu. Quand il semblait presque avoir atteint sa vitesse normale, la condamnée était déjà dans les bras de morphée.
Elle ne se réveilla qu’un jour plus tard, dans l’hôpital le plus proche. Elle se sentait vivante, et ne su pas si sa rencontre était réelle ou bien s’il s’agissait d’une hallucination. Cela n’avait pas d’importance, elle était en vie et c’était tout ce qui comptait.
Quelque jours plus tard, elle ressortait de l’hôpital en pleine forme. Elle avait hâte de rentrer chez elle, et parti donc directement en quête de son foyer. Tout allait pour le mieux, elle remarqua cependant un détail étrange lorsqu’elle fut sous la douche. Elle avait un petit crâne tatouait sur le dos du mollet. En tentant de le toucher, de la lumière en émana. Elle comprit que c’était le moyen pour la mort de lui assurez que leurs entretiens était bien réelle.
La mort avait été on ne peut plus claire à son sujet, elle était désormais immortelle. Elle mesura alors l’étendu de ses capacités et décida de mettre son pouvoir au service d’autrui. Malheureusement elle constata que même un être immortelle ne peut changer le monde par la force de ses bras. Elle décida de s’ériger en déesse en prenant son pouvoir à témoin. En vain, les hommes trouvent toujours un moyen de causer le mal et de répandre la souffrance. Elle continua pendant plusieurs époque entière à tenter de tirer l’homme vers le haut, mes ses échoué toujours. Son idéal briser par la nature de l’homme.
L’immortelle décida d’abandonner le sort de l’humain. Rapidement sa vie ne fut que plaisir en excès et abus en tout genre, de cette même façon elle abusa de tout, goûta à tout. Elle consommé jusqu’à être dégouté de tout les plaisirs de la terre. Une petite partie d’elle-même lui murmurait de plus en plus fort au file des saison, puis des années et des siècles : Et si elle avait raison ?
Cette voix devenait intense, trop peut-être. Mais fut calmer par le plus compliqué des remèdes : l’amour. Elle connut une personne qui redonna un sens à sa vie, pendant un instant (à l’échelle de sa vie). De leurs union jaillit même un enfant. La jeune femme était aux anges. La famille vécu heureux, ignorant la longévité de notre héroïne, et ainsi l’épée de Damoclès qu’elle possédait qui planait telle un vautour au-dessus d’elle. Ce qui devait arriver arriva, la famille de la jeune femme fut emportée par le temps. Elle était à nouveau seul, empli d’un puissant chagrin. Elle tenta de se réfugier dans ces anciens plaisirs mais rien ne satisfait celle qui a déjà tout fait, et surtout tout perdue.
Elle voulut mourir, mais rien ni faisait. La mort ne répondait à ces supplications. Alors elle se retira dans la nature afin de méditer, elle comprit l’immense cadeau qu’était l’éphémère et surtout la détresse de la mort de ne pouvoir l’atteindre. Résigner, même si elle se sentait moins seul de savoir que son sentiment était partagé avec son bourreau, elle voulu quitter les hommes.
Elle voulait partir loin, là où l’on la laisserait tranquille à jamais, où elle purgerait sa peine en paix. Elle chercha et trouva alors le plus calme des continents. Mais cela ne lui suffit pas, L’ermite voulu alors méditer devant la plus calme des mers seuls cela pourrait épancher sa soif de solitude. Elle fut incroyablement surprise d’apercevoir là-bas une silhouette, étrange mais pourtant familière.
En s’approchant, elle remarqua que les oiseaux ralentissaient leurs mouvements, les vagues ne ressemblait plus qu’à un magma gagnant lentement du terrain. Une fois arrivé au dos de la silhouette. Le doute n’était plus permis, c’était la mort. Elle tenta de lui adresser la parole mais la mort la devança
« Déjà ? je te pensais plus endurante ?
- Je t’en pris pardonne mon insolence lors de notre première rencontre, je comprends mainmettant ton fardeau et ton rôle essentiels dans l’univers. Je voulais te remercier pour cela.
- Et tu attends de moi que je fasse preuve de la même clémence qu’autre fois ? Que je t’accorde la mort ?
- Non, je souhaite que tu donnes la mort. »
Abasourdi la mort ne sut répondre
« Je comprends aujourd’hui ton malheur, car si ma peine est immense, toi tu la ressens depuis plus de temps que je ne serais le dire. Je te pris de gouter toi-même au cadeau que tu fais à ce monde. Transmets-moi ton fardeau. »
Face à cette déclaration, la faucheuse regarda la femme droit dans les yeux comme on regarde un enfant devenir adulte. Puis comme par magie son haillon se mit à virevolter autour d’elle avec intensité. Au fur et à mesure que sa vitesse augmenter, la dame squelettique se réduisait en poussière. Elle ne dit qu’un mot
« Merci »
Il était enrobé d’un profond respect, d’un immense soulagement, et d’une goutte d’eau qui ne semblait pas stopper par les pouvoir divins. Impossible de savoir si elle avait coulé depuis ses orbites vides, mais elle représentait toute une existence d’attente de cet instant précis. La poussière virevolta autour de la jeune femme, transformant son habit en haillon. Elle déchira sa chair sans pour autant qu’elle n’éprouve la moindre douleur, ne laissant qu’un squelette anonyme.
La jeune femme était devenue la mort. La mort était devenue heureuse car elle avait cessé de devenir. Et aujourd’hui encore, on raconte que devant la plus calme des mers, sur le plus calme des continents, loin des activités de l’homme, une certaines silhouette encapuchonnés observe l’horizon











